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Mitsuaki Hakujin
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Ryuu Seiko Dragneel
Ryuu Seiko Dragneel
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Sam 12 Oct - 16:35
Mitsuaki Hakujin


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Carte D'identité

○ Nom :  Mitsuaki
○ Âge :   Hakujin
○ Sexe :  Mâle
○ Nationalité :   Nationalisé Xiaoishien
○ Taille :   1 mètre 99
○ Poids :   95 kilogrammes
○ Orientation Sexuelle :  Aucune
○ Groupe sanguin :   AB +
○ Guilde/Organisation :   Assassin's Guild

○ Qualités :   Travailleur
○ Défauts :   Froid, Perfectionniste, ne ressent aucune réelle émotion

○ Hobby :   S'entraîner, lire, jouer d'un instrument (préférence pour l'harmonica)
○ Phobie :   Aucune phobie connue à ce jour

○ Informations particulières :   INFORMATIONS SUPPLEMENTAIRE

Arme & Magie
○ Arme :   Une épée héritée lors d'un voyage.

Spoiler:
○ Magie :   Lost Magic : Kyotō-ryū
C'est une magie assez difficile à décrire et très polyvalente. Elle octroie à son utilisateur une puissance destructive par le biais du recouvrement partiel ou total d'un membre de son corps par la magie pure. Elle permet ainsi de rendre la paume de sa main aussi tranchante que la lame d'un katana ou rendre un coup de poing aussi puissant qu'un boulet de canon. Mais ce ne sont là que quelques applications de cette magie aux possibilités multiples. Je me dois de préciser que cette magie provoque de terribles ondes de choc ou souffles à chacune de ses attaques, ondes ou souffles contrôlées ou non, puissants ou non.


L'histoire ne s'écrit pas seule...

Notre histoire commence sur le continent de Mulfass, un pays où règne une brume insipide et où la guerre civile fait rage depuis plusieurs années déjà. Le peuple se soulève sous l'étendard de l'armée rebelle et affronte l'armée de Mulfass dans des guérillas meurtrières qui font couler autant de sang d 'innocents que de guerriers. C'est dans cette époque troublée et détraquée qu'est né Mitsuaki, fils héritier d'une des familles les plus influentes de ce pays. Avec une notoriété si importante que ses décisions pouvaient affecter le cours de l'histoire où serpentait la vie des milliers de mulfassiens. Une illustre famille de mages noirs que l'on pouvait aisément qualifier de famille royale à la vue de sa domination sur le reste du continent.

Chapitre 1 : Enfance.


Mitsuaki, six ans, était assis dans l'herbe d'un des nombreux jardins du domaine familial, près de lui se trouvait son cousin la seule personne à qui il avait adressé sa confiance et un intérêt plus grand que pour n'importe quelle autre chose. Ils étaient là tous les deux, pensifs, à regarder les nuages dériver dans le ciel azur qui les surplombait. Ces journées calmes étaient rares dans l'environnement agité qu'offrait Mulfass. Même à l'intérieur de la capitale et du quartier des nobles où il logeait avec sa famille, de nombreuses guérillas voyaient le jour, emportant de nombreuses personnes de l'autre côté du Styx. Une brise souffla sur les deux garçons, faisant ployer l'herbe et s'envoler la queue de cheval de Mitsuaki. D'un revers de la main il la remit en place derrière son dos puis se leva, accompagné de son cousin. Le soleil était encore à son zénith, l'après-midi ne touchait donc pas à sa fin.


Le domaine familial était composé d'une multitude de jardins et d'une villa capable de contenir l'ensemble de la famille Chiaki dont Mitsuaki faisait partie. La maison familiale était vide ce jour-là, la plupart des membres de la famille Chiaki, peu importe leur degré qu'il soit cousin au premier ou au second degré ou encore descendant direct, étaient partis assister à un de ces tournois brutal et primitif auquel on pouvait assister et que les gens qualifiaient de 'divertissant'. Pour Mitsuaki, ces tournois n'étaient qu'une démonstration de la barbarie dont l'homme pouvait faire preuve et il ne trouvait en rien cela amusant. D'ailleurs, il ne savait même pas ce que voulait dire ce mot, car de toute son enfance il n'avait jamais assisté à quelque chose de divertissant. Rien ne l'était pour lui, rien ne faisait naître en lui une quelconque émotion. Il ne vivait que de son instinct et du désir de sa propre conservation. En cela, il était dans un état de nature profond, comparable aux félins ne vivant que de ce qui lui permettait de survivre.

Malgré ce dégoût prononcé pour les relations, il avait finit par se lier à quelqu'un et cette personne n'était autre que son cousin. Ils étaient toujours fourrés ensemble bien qu'aucun des deux ne s'adressaient la parole à moins d'en avoir l'absolue nécessité. Comme le dit le dicton, qui se ressemble s'assemble et pour ces deux-là cet adage leur allait comme un gant. Tous les membres de la guilde qui portent en eux ce don pour la magie familiale qui a permis leur ascendance fulgurante partagent ce trait de caractère qui prédomine tous les autres, ce rejet des relations avec autrui.

Mitsuaki et Kin entrèrent dans la maison vide que tous les membres avaient désertée quasiment et se dirigèrent, sans une parole, vers la cuisine où ils profitèrent de l'absence du chef cuisinier pour piquer quelques denrées dans les réserves alimentaires. Armés de pain, de fromage, de saucisson ou encore de jambon fumé, ils ressortirent de la cuisine puis repartirent à l'extérieur de la maison pour continuer leur exploration des jardins. C'était leur petit plaisir bien qu'il ne leur apportait rien au niveau émotionnel. Deux heures après qu'ils se soient installés sur une branche basse d'un des pommiers du verger un bruit de sabot et des hennissements se firent entendre au niveau de l'entrée principale. Les deux garçons descendirent de l'arbre sur lequel ils étaient allongés et marchèrent en direction du brouhaha des conversations et des chevaux.


Le retour de la quasi totalité de la famille Chiaki fut ponctué d'un festin colossal où chaque membre essayait tant bien que mal de donner son avis sur le tournoi du jour. Beaucoup avaient apprécié le tournoi auquel ils avaient assisté tandis que d'autres restaient plus mitigé sur la question, répétant à qui voulait l'entendre que les tournois de jadis étaient bien plus sanglant et distrayant. Ceux qui ne cessaient de radoter étaient les membres les plus anciens de la famille, ceux qui avaient pu assister à des tournois qu'ils prétendaient être d'une qualité bien supérieure. Pour Mitsuaki tous les tournois se ressemblaient et aucun ne valaient la peine qu'il le regarde. Les discussions continuèrent jusque tard dans la nuit bien après que le jeune Mitsuaki soit parti dormir sur ordre de sa mère.

La ferveur qu'avait prodiguée le tournoi se dissipa peu à peu et la vie de la famille Chiaki reprit peu à peu son cours normal. Les jours anodins se succédèrent les uns après les autres et Mitsuaki reprit l'entraînement quotidien qui lui avait été assigné. Celui-ci consistait à reproduire maintes et maintes fois des gestes basiques de l'art martial familial sur lequel était basé la magie ancestrale qui circulait à travers les générations. Seuls quelques membres s'éveillaient à cette illustre magie d'une puissance destructive impressionnante. Cela faisait quelques générations qu'aucun membre de la famille ne s'y était éveillé où avait montré quelques signes précurseurs à cet éveil telles que les pupilles couleur argentée. Ce changement brutal de la couleur des pupilles indiquait au reste de la famille que la personne était apte à utiliser la magie qui avait fait la réussite des Chiaki. Cependant, personne ne les possédait actuellement et cela faisait bientôt 130 ans que personne n'avait plus vu la couleur de ces iris.


Le Kyôto-Ryû est l'art martial né de cette magie perdue et qui permet d'utiliser la magie à sa pleine puissance. Sans cette puissance apportée par la magie, il en reste néanmoins un style de combat redoutable qui permet de désarmer son ennemi en brisant la lame aussi facilement qu'une brindille pour les adeptes les plus expérimentés. Le geste que Mitsuaki répétait sans relâche est une technique permettant de briser la lame de son adversaire en la coinçant entre ses avant-bras et son dos. C'est une technique dure à maîtriser, mais son père, héritier légitime de la famille Chiaki, l'estimait apte à l'apprendre. Il faut savoir que Mitsuaki est considéré comme un génie du Kyôto-Ryû bien qu'il ne montre aucun signe précurseur de l'éveil qui signalerait le retour d'une magie endormie depuis plus d'une centaine d'années.


Plusieurs jours plus tard, un événement, pourtant anodin dans l'histoire de la famille, vint chambouler l'univers terne du jeune garçon et éteindre en lui la dernière flamme de sentiments qui aurait pu s'épanouir et embraser son être. Le père de Kin vint trouver le dirigeant actuel de la famille Chiaki et père du jeune Mitsuaki. Au cours d'un entretien qui parut durer des heures pour le garçon, les deux hommes ressortirent et se dirigèrent d'un accord commun vers le terrain où avait lieu les entraînements. Seulement aujourd'hui ce n'était pas un entraînement qui allait avoir lieu, mais un véritable combat sans merci qui se terminerait lorsqu'un vainqueur aura été décidé. Le père de Kin était connu pour son arrogance et son égo surdimensionné, s'il avait demandé à affronter son père c'était pour une seule raison : devenir le leader de la famille Chiaki. Ce qu'il n'avait malheureusement pas prit en compte était la différence de level entre eux deux et celle-ci il l'apprit à ses dépends. L'actuel leader des Chiaki n'eut aucun mal à battre à plates coutures son adversaire sans lui laisser le temps de réagir. Le combat fut unilatéral et remporté par le père de Mitsuaki. Ce dernier condamna la famille de Kin à l'exil en vertu de la première règle de la famille : « La famille Chiaki est une famille forte qui doit être purgée des faibles. »


Ce jour-là, Mitsuaki ressentit le premier sentiment de sa vie. Une haine dirigée contre son géniteur grandit en lui. Petit à petit cette haine prit possession de tout son être et il vécut seulement pour venger son cousin condamné à l'exil alors qu'il n'avait rien fait. Il ne comprenait pas pourquoi il ressentait une telle rage, il savait seulement qu'elle était présente en lui et qu'il devait l'assouvir.


Chapitre 2 : Parricide et Éveil


Sept années se sont écoulées depuis l'exil forcé de la famille de son cousin et de la seule personne avec qui il avait réussi à tisser une relation aussi fébrile soit-elle. Le corps de Mitsuaki a été mis à rude épreuve pendant ces dernières années, mais cela lui a permis de l'endurcir et d'avoir le corps idéal pour maîtriser et perfectionner le Kyôto-Ryû dans le seul but d'annihiler l'être pour lequel il nourrissait tant de rancoeur. Un jour, sans prévenir, Mitsuaki fut convié dans le bureau de son père. L'idée d'être seul avec lui l'écoeurait au plus haut point et c'est à reculons qu'il se dirigea vers la porte de son bureau. Il toqua avec réticence et une voix sourde se fit entendre.


« Tu peux entrer. »


Le jeune garçon posa la main sur la clenche et ouvrit la porte doucement comme s'il ouvrait la porte qui menait droit aux enfers. L'intérieur de la pièce était sobre, comme le reste du château et ne comportait pour objet de valeur qu'une rangée de statuettes en or qui récompensaient le vainqueur de différents tournois d'arts martiaux. Son père, le dos tourné à son fils et en train de contempler les nuages défilant vers l'horizon, se retourna subitement vers lui la mine grave. Que pouvait-il bien lui vouloir ? Ce fut la seule question que se posa le jeune garçon.


« Approche. »


Mitsuaki obéit et fit quelques pas en avant tout en laissant une certaine distance entre le bureau et lui.


« Si je t'ai fait demander c'est pour t'annoncer quelque chose. Quelque chose de grandiose, une nouvelle qui devrait remplir ton coeur de joie et d'extase. Tu participeras dans quelques jours à la plus grande compétition d'arts martiaux qui se déroulent à Mulfass. Comme tu le sais je devais y participer comme chaque année, mais ce jour-là nous recevons une des plus grandes familles de mages noirs de la capitale. De ce fait, je t'y envoie, car tu es la seule personne en qui j'ai confiance. »


Mitsuaki n'en avait que faire de sa confiance, seule sa mort l'importait. Quand il pourrait le tuer de ses propres mains, voilà ce qu'il attendait avec une impatience non mesurée. Son père continua à débiter des absurdités en désignant les nombreuses récompenses qui trônaient sur une étagère puis au bout d'un moment Mitsuaki put enfin s'extirper de la salle et de son père. Le retour dans le couloir fut un véritable soulagement pour lui et il se dirigea d'une démarche ferme vers sa chambre pour préparer ses affaires en vue du tournoi. Une voiture avait été apprêtée pour lui afin qu'il puisse se rendre jusqu'au tournoi.

Le tournoi en lui-même ne fut pas difficile et Mitsuaki le remporta facilement. Le Kyôto-Ryû n'ayant pas d'égal sur le continent c'était facile pour lui de vaincre les adeptes des autres arts martiaux. Chaque combat avait été unilatéral et son opposant s'était à chaque fois fait écraser par la puissance de Mitsuaki. Le trophée qu'il avait obtenu était donc amplement mérité, mais celui-ci importait peu aux yeux du garçon qui s'amusait à jouer avec pour passer le temps dans la voiture sur le chemin du retour.

La voiture arriva à bon port aux alentours de dix-neuf heures et le soleil d'hiver avait déjà laissé sa place à la lune qui répandait sur la demeure sa lueur fantomatique. Toutes les lumières de la maison étaient éteintes ce qui lui sembla aussitôt suspect. Il avança donc prudemment sur l'avenue principale, essayant de faire le moins de bruit possible. Le jeune garçon aperçut une silhouette à une des fenêtres qui disparut soudainement happée par la pénombre. Répondant à son instinct il se glissa aussitôt dans les haies qui bordaient le chemin et continua sa route à travers l'épais feuillage. Les branchages le griffaient à chaque fois qu'il faisait un pas de plus, mais il se força à continuer au prix de multiples lacérations. Une fois arrivé au bout de l'allée il sortit des haies et bondit contre le mur pour se dissimuler dans l'obscurité qu'il offrait. Il tendit l'oreille, mais ne perçut aucun bruit provenant de la demeure familiale.

Il regarda la porte principale et préféra faire le tour de la maison pour entrer par une des portes dérobées. Arrivé à l'une d'entre elles, il eut l'agréable surprise de voir celle-ci entrouverte. Il glissa la tête dans l'espace restreint entre la porte et le mur puis ne voyant aucun signe de danger il s'infiltra dans sa propre maison. Les lieux n'étaient parcourus par aucun bruit et cela ne faisait qu'attiser l'angoisse qui naissait en lui. Quelqu'un avait-il finit par tuer son père avant qu'il ne puisse le faire ? C'était la chose qu'il craignait le plus et qui représentait son cauchemar le plus terrible. Finalement, le jeune garçon perçut des bruits de conversations provenant de la salle à manger, seulement il ne reconnaissait aucune des voix. Il se rapprocha le plus possible de la porte et y colla son oreille pour espionner les étrangers.


« C'était une bonne idée de venir ici ! Regarde tout le pognon qu'on va amasser avec toute cette argenterie ! »


« Ouais ! C'est dommage qu'on ait dû tuer les femmes, on aurait pu en tirer un bon pactole au marché noir. »


« Elles ont eu le sort qu'elles méritaient ces chiennes ! Au moins comme ça elles ne nous ennuieront plus. »


« C'est sûr. »


Les deux mages rigolèrent puis une force invisible attrapa Mitsuaki par le col et le souleva. Ses pieds battirent désespérément dans le vide à la recherche du sol puis finalement il les laissa pendre tandis que celui qui l'avait découvert l'emmenait dans la salle à manger où un spectacle macabre se déroulait. Les murs d'ordinaire bleus de la salle à manger étaient tous devenus rouges du sang des victimes qui avaient été tuées ici et de nombreux corps jonchaient le sol. L'homme le balança au milieu des cadavres et le jeune garçon atterrit dans un splach écoeurant au milieu d'une énorme flaque de sang.


« Regardez qui j'ai surpris à nous espionner. »


« C'est qui celui-là ? »


Le dernier qui venait de parler s'approcha de Mitsuaki et le souleva par le devant de son tee-shirt.


« Oh ! On te cause l'avorton. On peut savoir qui tu es au juste ? »


« Ça doit être un de ses sans-abris qui traînent et viennent récolter les miettes de nos butins. »


« T'as trois secondes pour me lâcher sinon tu peux dire aux os de ton bras. »


La remarque de Mitsuaki déclencha une vague de rire parmi les trois hommes.


« Ahah ! Il se prend pour qui celui-là ?! »


« 1, 2 »


« Mais c'est qu'il s'y croit en plus ! Tu vas me faire quoi ? Hein ?! »


L'homme qui le tenait rabattit son bras en arrière et envoya son poing dans l'arcade de Mitsuaki. La tête du garçon partit violemment en arrière, mais aucune expression de souffrance traversa le visage du jeune garçon alors que du sang commençait à s'écouler de son arcade fendue.


« Alors ? »


« 3... »


Il posa sa main gauche sur le poignet de l'homme qui le tenait puis abattit le plat de sa main droit juste en dessous de la mâchoire de l'inconnu. Enfin, il donna un énorme coup de pied dans la jambe de son adversaire sans lâcher son poignet et en le poussant du plat de sa main. Les différentes forces appliquées sur le corps du cambrioleur eurent pour effet de lui faire faire un joli tour sur lui-même. Il retomba lourdement sur le sol et Mitsuaki n'eut plus qu'à imprimer un léger mouvement sur le bras contorsionné pour répandre un craquement sinistre dans la pièce aussitôt suivi d'un hurlement de douleur.


« Mon bras ! Mon bras ! »


« Enfoiré ! Tu vas pas t'en sortir comme ça crois-moi ! »


Le deuxième mage noir sortit une lame de son fourreau et s'avança vers le jeune garçon en tentant d'abattre son épée sur son visage. Mitsuaki esquiva le coup en se déplaçant sur le côté puis frappa le poignet de son adversaire pour lui faire lâcher son arme qu'il ramassa aussitôt avant de bondir en arrière pour échapper à la masse du dernier mage noir qui avait tenté de l'attaquer en fourbe. L'arme brisa le parquet là où s'était trouvé le jeune garçon quelque minute plus tard. Le mage noir émit un tic d'énervement et se lança de nouveau à l'assaut. Il tenta d'abattre une nouvelle fois son arme sur lui, mais Mitsuaki, plus rapide et surtout plus petit, passa facilement sous le bras de ce dernier pour se retrouver contre son torse. Il agrippa fermement l'épée de sa main droite et lui planta sèchement en pleine poitrine avant de lui trancher les poumons et le cœur. Un jet de sang jaillit de la plaie béante et aspergea le visage de Mitsuaki puis le corps inanimé de son adversaire s'effondra sur le sol. Mitsuaki dirigea son regard vers le dernier mage noir encore en état de combattre et se rapprocha de lui. La pointe de la lame teintée de sang râpant contre le parquet en bois massif de la maison. Le mage noir prit de panique tenta de s'enfuir, mais trébucha sur un des corps sans vie de la famille Chiaki. Il tenta de se relever, mais Mitsuaki le rattrapa aisément avant de l'embrocher avec la lame. Il essuya le sang qui gouttait sur son visage puis attrapa la masse d'arme qui traînait sur le sol avant de s'avancer vers le dernier survivant.


« Pitié ! Pitié ! Ne me tue pas ! Piti... »


Le jeune garçon le regarda avec un air de dégoût non dissimulé et abattit violemment le gourdin sur le visage du mage noir. Il ne se contenta pas d'un seul coup et frappa la tête du mage noir jusqu'à ce qu'un épais liquide brun, mélange de cerveau et de sang, coule du crâne fêlé. Sans jeter un regard en arrière, il quitta le mini champ de bataille et se dirigea vers les étages supérieurs et plus exactement vers le bureau de son père. Alors qu'il montait les marches qui menaient au deuxième étage une douleur perçante lui vrilla le crâne comme si on lui malaxait le cerveau avec un mixeur. La douleur le projeta à plat ventre et le força à se contorsionner sur les marches pour essayer de s'y soustraire. Sa vision devint de plus en plus trouble et les couleurs se mirent petit à petit à disparaître pour ne laisser place qu'à des nuances de gris. Ses iris changèrent petit à petit de couleur pour devenir d'un gris argenté du plus bel effet. La douleur désenfla soudainement et Mitsuaki eut l'impression qu'une porte s'ouvrait en lui et laissait libre cours à une chose qui était jusque-là enfouie en lui.

La porte du bureau s'ouvrit à la volée et si brusquement qu'elle se détacha d'une partie de ses gonds pour pendre lamentablement sur le seul restant. Son père terrifié dans un coin de la salle le regarda entrer et soupira de soulagement en reconnaissant son fils. Il s'approcha de lui les bras grand ouvert et tenta de le prendre dans ses bras. Avant que ses bras ne se referment ses traits se déformèrent pour laisser place à la stupéfaction. Il cracha du sang puis regarda le bras qui était enfoncé dans sa poitrine avant de jeter un regard rempli d'incompréhension à son fils.


« Règle numéro 1 : La famille Chiaki est une famille forte qui doit être purgée des faibles »


Son regard rencontra les iris argentés de son fils et il comprit aussitôt. Il essaya d'ouvrir la bouche pour parler, mais il ne put qu'émettre un gargouillis avant de tomber sans vie sur son fils. Mitsuaki retira sa main du corps de son père et sans un regard pour celui qui l'avait éduqué il quitta la demeure familiale, laissant derrière lui une scène macabre où le sang avait remplacé la peinture des murs.



Chapitre final : L'avènement du Kyôto-Ryû


Mitsuaki laissa s'échapper un bâillement venu du plus profond de lui et s'étira à la manière des félins. Ses muscles endoloris et son corps perclus de courbatures à cause des combats de la veille gémirent face à l'effort qu'il leur demandait. Un nouveau bâillement tenta de traverser les fines lèvres du jeune homme, mais celui-ci les garda scellées empêchant ainsi à la réaction stéréotypée de son corps de s'exprimer. Cela faisait maintenant trois ans qu'il avait quitté Mulfass et sillonnait les villages et villes d'Arcadya, vivant de l'argent obtenu lorsqu'on le stipendiait. Il se massa le cou où un magnifique oedème avait commencé à apparaître et ouvrit la fenêtre de la chambre qu'il avait louée. La brise matinale s'infiltra dans la pièce et rafraîchit agréablement la température ambiante qui chuta d'au moins cinq degrés. Mitsuaki regarda quelques instants le manège des habitants du petit village qui se rendaient au marché ou qui en revenaient puis il se laissa retomber sur son lit, les bras et les jambes écartés. Le plafond en bois de chêne craquait sous l'agitation de l'occupant de la chambre du dessus.

Les craquements incessants ne tardèrent pas à commencer à titiller de façon désagréable, même très désagréable le jeune garçon qui se releva d'un bond et sortit dans le couloir. Il se dirigea vers les marches de l'escalier qu'il gravit puis arrivé à la pièce d'où provenait tous ses bruits irritants, il toqua quatre fois. Une voix se fit entendre de l'autre côté de la porte de bois puis elle s'ouvrit à la volée sur une personne d'une trentaine d'années aux cheveux de jais et en bataille qui semblait s'être battue avec quelqu'un ou quelque chose.


« Vous vouliez quelque chose ? Je suis assez débordé maintenant, désolé. »


L'homme tenta de refermer la porte sur le jeune garçon, mais celui-ci plaça son pied entre la porte et le mur de façon à ce qu'elle ne puisse pas se fermer. Il essaya de forcer pour la fermer, mais son effort fut vain. Alors qu'il s'apprêtait à ouvrir la porte de nouveau, un grondement sourd se fit entendre derrière lui et une boule de poil tenta de s'échapper de la pièce. Malheureusement pour elle, Mitsuaki se trouvait sur son chemin et elle s'écrasa lamentablement sur son torse avant de glisser sur le sol. Le jeune homme se pencha et l'attrapa par la peau du cou et la tendit à son propriétaire. L'homme fouilla dans le tas de vêtements déchirés qui trônait sur le lit et en extirpa une minuscule cage avant de l'ouvrir et d'y placer la créature. Mitsuaki regarda attentivement la bête qui s'agitait dans sa cellule miniature. Elle avait un pelage éburnéen et possédait une très belle rangée de crocs acérés et effilés comme des lames de rasoir d'après ce qu'il avait pu voir lorsque cette dernière avait daigné ouvrir la gueule. Ses pupilles ambrées ne restaient jamais tranquilles et semblaient être entrées dans une danse frénétique, incapables de s'arrêter.

« Qu'est-ce que c'est ? » demanda-t-il en dirigeant son index sur la créature qui tenta de lui arracher bien qu'un bon mètre les séparait.


« Oh ! Ça ? C'est un sombre loup ! C'est une créature vraiment rare et je suis très heureux d'avoir pu l'acquérir. Le seul regret que j'ai c'est qu'il soit encore jeune. »

L'homme était visiblement fier d'avoir en sa possession une créature aussi rare. Pour Mitsuaki, elle ne représentait rien de plus que des tracas supplémentaires et une charge supplémentaire de travail, car s'occuper d'une telle créature ne devait pas être de tout repos. Pourtant, la créature l'intriguait légèrement et il se surprit à s'imaginer avec une telle bête à ses côtés. Le désir de l'avoir à ses côtés ne mit que quelques secondes à disparaître, mais il l'avait ressenti et là était l'essentiel.


« C'est donc elle la cause de tout ce vacarme ? »


« Oh, je vous ai réveillé ? Veuillez m'excuser ce n'était pas dans mon intention. »


« J'étais déjà debout ne vous inquiétez pas. Sur ce, je vais vous laisser. »


Mitsuaki se pencha légèrement en avant puis se retira de la pièce. Ses vêtements avaient commencé à prendre l'odeur de la bête et il pouvait à présent sentir un parfum rappelant les pins et la forêt se dégager de lui. Cette odeur n'était pas pour lui déplaire, il ne prit donc pas la peine de se doucher afin de la retirer et sortit directement de l'auberge. Le ciel obscurci par de nombreux nuages noirs annonçait clairement qu'une tempête se profilait à l'horizon.


Le jeune homme passa le reste de la journée à déambuler dans les rues ou à arpenter de long en large le seul parc de la ville. L'endroit embaumait d'une multitude de senteurs qui se mélangeaient entre elles pour donner un parfum exquis. Mitsuaki y passa la majeure partie de son temps puis quand les premières gouttes finirent par s'abattre sur le petit village, il décida qu'il était temps de rentrer à l'auberge. Lorsqu'il atteignit la porte de l'auberge c'était un véritable déluge qui se déversait sur le village et Mitsuaki était déjà trempé. Il aurait pu éviter cette pluie diluvienne si il s'était pressé lors de son trajet, mais il se fichait royalement d'être trempé ou non. Il s'installa sur une des tables de la salle commune, la plus proche de la cheminée, puis commanda une double ration du plat du jour. La serveuse opina du chef et revint quelques minutes plus tard avec deux bols d'une soupe à l'apparence immonde. Une couche de deux centimètres de graisse était facilement observable sur le dessus de la soupe et des morceaux de viandes découpés à la va-vite flottaient à la surface. Malgré cette apparence des moins ragoutante, le repas se révéla en réalité acceptable et Mitsuaki l'apprécia même. Manger chaud était toujours appréciable et il n'était pas difficile en ce qui concernait la nourriture. Son repas achevé, il déposa quelques jewels sortis d'on ne sait où et se dirigea vers sa chambre. Il referma la porte derrière lui et se laissa tomber sur son lit. Ses paupières devinrent lourdes et il sombra dans un sommeil sans rêve à la frontière entre réalité et imaginaire. Mitsuaki fut réveillé en sursaut seulement quelques minutes après qu'il se soit endormi. Il se leva en grognant et ouvrit la porte au visiteur, le visage marqué par les plis de la couette sur laquelle il était allongé.

Le nouveau venu se tenait accoudé à la porte, le corps parcouru de soubresauts et la respiration totalement désordonnée. Il avait visiblement fait un effort important pour venir jusqu'ici. Tentant de reprendre son souffle en inspirant et en expirant aussi calmement qu'il le pouvait, il releva la tête et regarda le jeune homme droit dans les yeux. Ses pupilles trahissaient clairement l'inquiétude qui l'envahissait et Mitsuaki comprit aussitôt pourquoi il était venu le voir, cet homme avec qui il avait parlé il y a de cela quelques heures.


« Elle s'est échappée, la bête. Il faut que tu m'aides à la retrouver, s'il te plaît ! »


Mitsuaki détourna la tête pour échapper au regard implorant de l'homme et jeta un regard par la fenêtre dont les rideaux n'étaient pas tirés. Il pleuvait toujours averse dehors et la nuit sombre n'était pas propice à la recherche d'une chose disparue. Il passa la main dans ses cheveux châtains et réfléchit. Aider quelqu'un gratuitement n'était pas dans son habitude, mais la créature l'intriguait légèrement et il n'avait rien de mieux à faire hormis dormir. Il soupira et accepta la demande de l'homme. Une lueur d'espoir frémit dans les yeux de l'homme puis ils sortirent de l'auberge et prirent la direction de la forêt environnante. Selon lui, c'était l'endroit où ils avaient la plus grande probabilité de la retrouver.

Les bois qui entouraient le village étaient encore plus sombres que la ruelle la moins éclairée du village et on ne voyait pas où on mettait les pieds. C'était une chose assez éprouvante au niveau psychologique pour Mitsuaki. Ne pas savoir où on met les pieds est en soit assez déroutant, qui ne nous dit pas qu'en-dessous de nous se trouve une abîme d'un bon kilomètre de profondeur ou une crevasse ? Les deux hommes finirent par se séparer et se mirent à chercher chacun de leur côté. Soudain, alors qu'il marchait en faisant attention de ne pas se prendre un arbre sur le coin du nez, une forme lumineuse se matérialisa au loin devant lui et l'éblouit, le forçant à froncer les sourcils. La forme inconnue illumina une bonne partie de la forêt et le jeune homme put ainsi continuer son chemin tranquillement jusqu'à déboucher sur une clairière.

La luminosité diminua et le halo lumineux qui enveloppait la créature finit par se dissiper. Une créature humanoïde se tenait maintenant face à lui, mélange entre homme et loup. Sa peau était recouverte d'une fourrure lustrée et qui semblait si douce de là où Mitsuaki se trouvait qu'il avait envie de la caresser pour confirmer.

« Qui êtes-vous ? Ou plutôt qu'est-ce que vous êtes ? » demanda le jeune garçon.


« Je suis une créature d'une autre époque et d'un autre continent, c'est tout ce que tu as besoin de savoir. »


« Cela ne répond pas à ma question, mais soit. Qu'êtes-vous venu faire par ici ? »


« Je suis venu libérer un de mes compagnons, une créature qui ne devrait pas vivre enfermée comme vous l'avez fait. »


Son ton avait changé, il était passé d'une voix douce et calme à une voix dure qui semblait prononcer une sentence irrévocable à chaque fois qu'il parlait.


« Tu veux parler de ce loup sombre ? »


« Sombre loup. Pas loup sombre. »


« C'est du pareil au même ... »


« Si tu le dis. Ma mission ici étant achevée je vais sûrement repartir d'où je viens. »


« Bien. Alors je te dis au revoir. »


Mitsuaki détourna les yeux de la créature et s'enfonça dans les bois redevenus obscurs.


« Une personne intéressante ce garçon. »


La créature disparut dans un flash de lumière, un sourire mystérieux accroché aux lèvres. Le jeune homme avançait toujours au travers des arbres à la recherche du sombre loup échappé. Seulement il ne voyait rien et n'avait aucune piste indiquant la direction qu'aurait pu prendre l'animal. Tout à coup le tonnerre résonna dans la forêt suivi de peu par deux autres cris : un cri de souffrance et une exclamation de joie.


« Je l'ai eu frérot ! Je l'ai eu ! »


« Oh ! Bien joué aniki ! Ce mini loup nous aura donné du fil à retordre, mais il ne va plus pouvoir s'enfuir maintenant. »


« C'est sûr que le plomb ça alourdit. »


Les deux frères se lancèrent dans une crise de fou rire vite interrompue par l'arrivée de Mitsuaki. Il déboula telle une furie dans la clairière où les deux frères se trouvaient. Le premier chasseur se mit aussitôt en position de défense tandis que le second attrapait le sombre loup qu'il venait de blesser grièvement.

« Qu'est-ce tu veux toi ? Tu viens nous voler notre proie c'est ça ? Bah va te faire voir ! »


Lorsque le regard de Mitsuaki rencontra celui implorant de la bête au seuil de la mort son sang ne fit qu'un seul tour puis sa vision se teinta d'un voile sombre tandis qu'une voix étrange emplissait sa tête.

« Des gens meurent et tu restes indifférent. Peu importe. Tu peux t'amuser avec tout ça. Libère-toi, déploie-toi, extermine tout. Jusqu'à ce que tout disparaisse de ta vue. »


Les muscles de Mitsuaki se contractèrent et il s'élança à une vitesse fulgurante, se retrouvant ainsi à quelques centimètres du premier homme en l'espace d'une fraction de seconde. Ses yeux sans expression s'attardèrent un instant sur les traits déformés par la peur du chasseur et il abattit sa paume sur l'épaule de l'homme, l'enfonçant jusqu'à ce qu'elle atteigne son cœur puis il se dirigea vers le second. Il lui planta sa main juste à côté du coeur, de façon à pouvoir l'attraper si besoin était. Il fixa l'homme droit dans les yeux et ses lèvres s'étirèrent pour donner naissance à un sourire de pur sadisme.


« Ton cœur semble t'alourdir, laisse-moi te soulager de ce poids. »


« Non... »


Il empoigna le muscle cardiaque fermement et l'arracha, répandant du sang partout autour de lui. Il lança l'organe au loin et essuya le sang qui avait réussi à atteindre son visage puis il ramassa la bête à moitié morte et entreprit de retrouver son propriétaire. Les deux hommes se retrouvèrent lorsque les premières lueurs du jour commencèrent à apparaître. L'homme dont Mitsuaki ne connaissait toujours pas le nom se rua sur lui pour lui reprendre le sombre loup dont l'état était critique.


« Sa blessure est sérieuse, il faut le faire soigner au plus vite. Seulement ici ils n'ont pas les équipements adéquats. Je vais l'emmener à ma guilde, là-bas j'aurai de quoi le soigner. Je te dis au re... »


« Je viens. »


« Hein ? »


« J'ai dit, je viens. »


« C'est que ... »


« Je ne te laisse pas le choix, je viens c'est tout. »


L'homme soupira devant l'attitude bornée de Mitsuaki puis finalement accepta et ils se rendirent tous les deux au QG de sa guilde qui n'était autre que Shadow's Assassin. Le trajet ne fut pas long grâce aux téléporteurs que Mitsuaki empruntait pour la première fois et ils purent administrer les premiers soins à la bête avant que toute étincelle de vie ne la quitte. Le rétablissement du sombre loup mit quatre mois, quatre mois que Mitsuaki passa au QG, comme un étranger. Même après que la rééducation de l'animal soit finie il continua à errer dans les locaux de la guilde pour finalement la rejoindre et devenir ce qu'il est aujourd'hui, le second de Shadow's Assassin.


Le corps ne reflète pas toujours l'ame...
Mitsuaki est un jeune homme normalement constitué et possède donc, en ce sens, deux bras et deux jambes comme tout le monde. Mais ce n'est pas cela qui vous intéresse n'est-ce pas ? Vous voulez en savoir plus sur les particularités de chacune des parties de son corps ? Soit, je vais vous dire tout ce que je sais sur lui.

Commençons tout d'abord par le commencement et donc par la tête. Mitsuaki possède des cheveux châtains foncés d'une taille assez originale. En effet, sur le sommet de son crâne ses cheveux seront mi-long arrivant à peine à son nez, mais qui couvrent ses yeux en de fines mèches alors que les cheveux situés au niveau de l'arrière de son crâne sont beaucoup plus longs. Tellement long, que le jeune homme les attacha en une queue de cheval qui lui arrive au niveau des chevilles, c'est pour vous dire la longueur de ses cheveux. La queue de cheval est maintenue par une broche ouvragée d'une très grande qualité qui représente une feuille d'érable japonais au moment de l'automne, c'est-à-dire qu'elle comporte un dégradé de rouge et d'orange qui sont d'ailleurs les couleurs prédominantes sur les affaires de Mitsuaki. Les iris du jeune homme ont été colorés par la magie et sont maintenant d'une couleur argentée magnifique à regarder, mais qui augmente la froideur et l'inexpressivité de son regard. Pour ce qui est du reste du visage, Mitsuaki possède un nez, une bouche et des oreilles tout à fait normals. Ah j'allai oublier, suite à un combat qui lui aura valu de multiples blessures, une cicatrice barre son œil droit de haut en bas tandis qu'une deuxième vint le souligner. Les deux cicatrices se rejoignent juste en-dessous de son œil pour former une croix blanche comparée au teint halé de sa peau.

Passons à présent au buste du jeune homme. Il faut tout d'abord savoir que la totalité de son corps a subi les effets de ses entraînements si bien qu'il possède une musculature très très développée. Certains diraient même qu'il possède le corps parfait pour pratiquer le Kyôto-Ryû puisqu'il combine force, puissance, vitesse et souplesse dans un même corps. Juste au-dessus de son bassin, à sa droite se trouve une autre croix beaucoup plus importante que celle présente sur son œil droit. Son buste comporte d'ailleurs d'autres cicatrices qui semblent s'estomper avec le temps, mais qui reste néanmoins présentes. Sur le dessus de main droite est présent un tatouage représentant un symbole étrange et sur sa main gauche le tatouage de sa guilde actuelle, Shadow's Assassin. Il ne nous reste plus qu'à vous décrire les jambes de Mitsuaki et là-dessus non plus il n'y a pas grand-chose à dire mis à part qu'il possède des jambes normales et musclées.

Ah ! J'ai oublié de vous parler du style vestimentaire de notre cher Mitsuaki. Il n'est pas difficile à expliquer puisqu'il ne porte qu'un seul ensemble, un yukata de haute facture et de forme assez étrange. C'est un ensemble à prédominante noir, rouge et orange dont le pantalon est très amble et large pour laisser à son porteur une liberté de mouvement quasi totale. Au niveau des bras l'habit est asymétrique. En effet, le bras droit possède aussi un vêtement ample tandis que le gauche est serré dans le vêtement. Le yukata est orné de nombreuses feuilles d'érables japonais et d'un collier ainsi que d'une ceinture. Le collier et la ceinture sont identiques bien que leur taille diffère néanmoins. Une touffe de poils blancs, appartenant à l'une des bêtes qu'il a terrassée et qui a marqué son corps de multiples cicatrices, est attachée à sa ceinture. Mitsuaki porte aussi souvent à la main une épée de bonne facture qu'il utilise lorsqu'il ne veut pas se salir les mains pour son travail.
Le mental
Que dire à propos du mental de Mitsuaki …. Il n'y a pas vraiment énormément de choses à dire, je vais donc faire court et concis. La magie qu'utilise Mitsuaki est une magie perdue qui possède un contrecoup qui affecte directement le mental du jeune homme. En effet, sa magie se nourrit de ses émotions si bien que le jeune garçon ne les ressent plus ou quasiment plus. C'est quelqu'un de froid qui n'est jamais choqué par quelque chose ou bien dégoûté. De ce fait, Mitsuaki est un parfait assassin et meurtrier puisque le jeune homme ne ressent aucun remord à envoyer quelqu'un dans l'au-delà même si cette personne n'est qu'un enfant. Enfants, femmes, hommes il ne fait aucune différence entre ses victimes et exécute les ordres à la lettre.

Bien que vide de toute émotion, Mitsuaki est quelqu'un de travailleur, il est le premier à prendre un nouvel ordre d'assassinat placardé sur le tableau des missions de sa guilde. En tant que second il se doit de montrer l'exemple et son manque total d'émotion lui est d'une grande aide, car enchaîner les meurtres devient tout de suite plus facile lorsque que l'on ne ressent aucune pitié pour son adversaire ou de remord. C'est aussi quelqu'un de sérieux, légèrement trop parfois. Le faire rire est quelque chose que personne n'a encore réussi puisque le jeune homme ne trouve rien de divertissant, là où les autres s'amusent et se distraient, lui s'ennuie comme un loup en cage.

Comme dit plus haut, Mitsuaki est quelqu'un de froid. Rare sont ses paroles réconfortantes qu'il prononcera et encore plus rares sont les blagues qu'il sortira. C'est vraiment quelqu'un d'antipathique, il ne veut pas se lier avec quiconque et fait ainsi ressortir son caractère solitaire qui prédomine largement. Pourtant, malgré cela, beaucoup de personnes tentent de l'approcher et de se lier avec lui en vain.

De par sa nature solitaire, le jeune homme ne passe pas énormément de temps dans le Qg, préférant enchaîner les ordres de missions afin de rester le plus à l'écart du reste de la guilde. Lorsqu'il est en mission, il est livré à lui-même dans ce monde hostile où les guildes noires traquent les blanches et non l'inverse. Son instinct de conservation prend alors le dessus sur tout et c'est ce qu'il aime par-dessus tout.

Mitsuaki est aussi quelqu'un de perfectionniste, lorsqu'il exécute une mission tout doit être parfait et il a horreur de laisser un travail inachevé. Pour cela, il a apprit à suivre à la lettre chaque ordre qu'on lui donne même si celui-ci semble invraisemblable. Il tuera donc tous les membres d'une famille ou n'en tuera qu'un seul en laissant les autres le regarder faire si le contrat le stipule.

Néanmoins, depuis quelques semaines les effets négatifs de sa magie semblent s'estomper et le jeune homme commence à renouer peu à peu avec les émotions qu'il avait perdues jusqu'alors. Cependant, celles-ci sont des émotions primaires telles que la colère ou la peur, mais rien d'autre. Lorsqu'il en ressent une, ne sachant pas la contrôler, il réagit de manière totalement impulsive et cela vous allez pouvoir le remarquer lorsque vous apprendrez à le connaître.
Informations complémentaires
○ Qui est le personnage sur ton avatar : Yasuri Shichika de l'animé Katanagatari
○ Veux-tu un rang sous ton avatar : [ code ]Katana Absolu[/ code]

○ Prénom :  Emeric
○ Ton age : 17 années

○ Où as-tu découvert F.T.R : Fairy Tail Mx
○ Qu'est-ce qui t'a attiré dessus : Mon premier compte (Lyno'/Ele')
○ Veux-tu avoir accès à la zone Hentai/Yaoi/Yuri : Nop
○ Code de validation :


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Bla:
Ryuu Seiko Dragneel
Ryuu Seiko Dragneel
Admin

Sam 12 Oct - 16:36
Yow'! Je te note! ^^

Orthographe : 2/ 2
Vocabulaire : 1.5 / 2
Conjugaison : 2/2
Qualité : 2/ 2
Originalité : 2/2
Respect de la langue française : 2/2
Note perso : /2
Bonus longueur du texte : 6/ 6


Ce qui te fait donc un total de 19.5, arrondi à 20, plus 2 niveaux (bonus d'intégration AG), soit un niveau 22.
Tu as donc 22*5 = 110 PCs, plus 15 pour le bonus d'intégration AG, soit un total de 125 PCs
Tu as aussi 22 points techniques, plus 3 de bonus d'intégration AG, soit un total de 25 PTs

Enfin, comme tu intègres Assassin's Guild, tu gagnes 15 000 Jewels.

Présentation validée ~
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