BONJOUR A TOUS. MERCI DE LIRE CETTE HISTOIRE. JE SUIS LE NARRATEUR. JE ME PERMETS D'INTERVENIR POUR VOUS SIGNALER UN POINT PRECIS : JE N'AI AUCUNE IMAGINATION. TOUT CE QUE JE VAIS VOUS RACONTER EST VRAI ET M'EST RACONTE TEL QUEL PAR AKIRO LUI-MÊME. NON, JE NE SUIS PAS FOU NON PLUS. AKIRO EXISTE REELLEMENT PUISQU'IL ME PARLE EN CE MOMENT. MAINTENANT, JE VOUS SOUHAITE A TOUS UNE BONNE LECTURE.

L'histoire d'une personne commence généralement à sa naissance... Cependant, l'histoire d'Akiro Pathfinder commence avant sa naissance...

Je n'aurais jamais dû exister. Mais parfois, les hommes sont pris d'une sorte de folie destructrice, un instinct qui les pousse à vouloir tout dénaturer. Peut-être veulent-ils seulement s'assurer de leur domination sur la nature,, ou quelque chose de ce genre. Je ne sais pas. Mais il y a une chose que je sais. Ce que je suis le fruit d'une



Il y a une trentaine d'années, une obscure guilde de mages scientifiques se livra à divers expérimentations sur des humains qu'ils avaient enlevés. Certains ne furent jamais retrouvés. Quant aux autres, aucun ne réussit à se souvenir de quoi que ce fut... Du moins, c'est ce que l'on disait. Les gens ignoraient ainsi que l'objectif principal de cette guilde dont le nom nous est désormais inconnu était la mise en place d'un plan bien précis visant à créer des êtres supérieurs aux autres à l'aide de puissants apports magiques et de manipulations génétiques... Quelques rapports d'expérimentation furent après coup retrouvés, grâce à une source mystérieuse, mais le sujet dont il est question ne fut jamais retrouvé, tant et si bien que l'on finit par croire que ce "sujet" n'était que la chimère d'un esprit dérangé. Le docteur "Gyaku", dont nous soupçonnons le nom d'être un pseudonyme, ne fut lui non plus jamais retrouvé...

Rapport d'expérimentation du docteur Gyaku du 14 décembre 958 : Aujourd'hui, première expérience effectuée sur le sujet féminin le plus intéressant. Aucun résultat visible à part l'évanouissement du sujet, qui n'a visiblement pas supporté l'apport magique trop important. La première incubation devrait durer trois mois avec un apport massif tous les deux jours.

Rapport d'expérimentation du docteur Gyaku du 14 février 959 : Fin de la première incubation chez le sujet féminin aujourd'hui. Le sujet ne s'évanouit plus sous l'apport magique depuis un mois. Toujours aucun résultat visible.

Rapport d'expérimentation du docteur Gyaku du 15 mars 959 : Début de la deuxième incubation. L'apport magique commence à affecter le corps du sujet. Le temps de l'incubation, l'apport va cesser. Aucun autre résultat visible. Le sujet semble en proie à des cauchemars.

Rapport d'expérimentation du docteur Gyaku du 18 juin 961 : Deuxième incubation terminée hier. Le corps du sujet est revenu à la normale. La mémoire du sujet a été modifiée par un des mages responsables de l'expérimentation. Le sujet a repris sa vie d'antan. Prochaine observation dans le cadre d'une médecine normale dans trois mois.

Rapport d'expérimentation du docteur Gyaku du 18 septembre 961 : Observation clinique du sujet effectuée. Le sujet va bien, mais n'a aucune modification visible. L'expérience semble être un échec cuisant. Il n'est cependant pas impossible que l'apport sommeille encore quelques temps. Plusieurs autres observations sont nécessaires.

Rapport d'expérimentation du docteur Gyaku du 19 novembre 962 : Toujours aucun résultat. L'expérience est un échec. Cependant, quelques indices laissent à penser que l'erreur est peut-être moindre que ce que nous croyons...

Rapport d'expérimentation du docteur Gyaku du 20 janvier 963 : Tout n'est pas perdu! Le sujet attend un enfant depuis presque un mois. Si, comme je le pensais, l'apport sommeille au plus profond du sujet, son enfant devrait montrer des particularités le différenciant des humains normaux.

Rapport d'expérimentation du docteur Gyaku du 23 juillet 963 : Jamais le PRIAM, le projet Angelus n'a été en si bonne voie. J'ignore combien de cobayes n'ont pas survécu à cause de leurs faiblesses, mais je sais néanmoins que si l'enfant du sujet réussit à survivre, jamais nous n'aurons fait de découverte aussi capitale. Le monde entier m'acclamera lorsqu'il verra que j'ai réussi à créer un être supérieur! L'un des futurs survivants de ce monde! Il sera mon œuvre! Néanmoins, je devrais continuer à l'étudier, c'est pour cela que je ne le laisserais pas rejoindre le monde "normal", où tous sont si faibles! Je trouverais un moyen. Cela, je le sais. Et un jour, il se révélera au monde...

Rapport d'expérimentation du docteur Gyaku du 21 septembre 963, 10h00 : L'enfant est né il y a trois heures. Sa mère l'a nommé "Akiro", le fils de l'automne, mais elle ne le verra jamais grandir. Il est le sujet RX-23, et il ne doit pas quitter cet endroit! Aussi lui avons-nous dit qu'il était mort pendant qu'on lui prodiguait les soins. RX-23 a été placé dans une cellule d'isolement. Un prélèvement sera effectué dans une heure. L'expérience est d'ores-et-déjà un succès. RX-23 possède une paire d'ailes dans le dos! Nous avons réussi! Il ne reste plus qu'à l'étudier...

Rapport du docteur Hato, assistant du docteur Gyaku, 21 septembre 963 : Je n'en peux plus! Je refuse qu'un enfant innocent ne vive que pour servir de cobaye. L'enfant, Akiro, doit vivre normalement. De plus, le prélèvement a été réalisé, il suffira pour étudier le projet... Tout à l'heure, j'agirais...

Rapport d'expérimentation du docteur Gyaku du 21 septembre 963, 15h00 : Hato est un incapable! Il a sacrifié la plus importante avancée scientifique du monde pour quelques états d'âme! Il vient de m'avouer avoir placé RX-23 dans un orphelinat il y a quelques heures, et il refuse de me dire où. L'étude du sujet est compromise. Cependant, nous disposons d'une dernière petite ressource... Le prélèvement effectué nous a déjà permis de créer une réplique du sujet. La réplique est apparemment liée à RX-23. Nous allons pouvoir disposer d'un double sujet d'étude. Finalement, Hato a peut-être bien fait de placer RX-23 dans cet orphelinat...

Je n'étais même pas encore né que j'étais déjà l'objet des rêves de grandeur du docteur Gyaku. Parfois, le destin est bien cruel, n'est-ce pas? Mais il semblerait que même chez ceux qu'on nomme les "méchants", il y en a quelques uns qui ont du cœur, ou du moins, un zeste de conscience.  Conscience, états d'âme, cœur, peu importe le nom qu'on attribue à cela, l'essentiel est que l'assistant de Gyaku en a eu pour moi. Cela a suffi. Grâce à quelques secondes d'hésitation, au lieu de grandir en tant que cobaye de laboratoire, je me suis retrouvé là où je pouvais trouver ma place...




L'homme s'avance vers l'orphelinat. Il protège un paquet avec son manteau. Il s'arrête un instant pour observer la bâtisse. Grande, accueillante, elle semble offrir de nombreux futurs à ses pensionnaires. Même le nom de l'orphelinat et sa devise semblent donner cette impression : "Orphelinat Wayfinder, pour que chacun trouve son propre chemin"... L'homme hésite un instant puis reprend sa route vers l'orphelinat. Que ça soit mensonger ou non, il n'a plus le choix, il n'a plus le temps. Il sera forcément obligé de le dire, et il sait que le châtiment risque d'être terrible. Cependant, il sait aussi qu'il doit retourner d'où il vient. Alors, il tape à la porte de l'orphelinat, dépose son paquet -un bébé qui semble être né le jour même- et, après un instant de réflexion, y ajoute un papier avec le prénom et la date de naissance de l'enfant. Puis il s'éclipse. Il ne voit pas qu'à peine deux minutes après son départ, quelqu'un vient ouvrir et découvre le poupon. Il l'emmène à l'intérieur et constate tout à coup que le bébé semble posséder une paire d'ailes dans le dos. Elles sont minuscules, cependant, on ne peut s'y tromper... Le bébé est amené devant Mr Wayfinder, le fondateur de l'orphelinat, qui décide d'appliquer à la lettre la devise de son établissement : chacun a droit de choisir son chemin, peu importe qui il soit, qu'il soit un être de lumière ou de ténèbres, car même au cœur de l'obscurité, il y a toujours une lumière. Tout un chacun peut choisir ou non de s'en rapprocher...

Le 21 septembre 963, l'orphelinat Wayfinder, réputé comme étant le plus célèbre et le meilleur orphelinat de la région d'Ettinsmoor, accueillit un nouveau pensionnaire prénommé Akiro dont tout le monde ignorait le nom et qui n'avait que quelques heures... L'aventure du petit Akiro aurait pu se terminer là si l'orphelinat n'avait pas accueilli quelques jours plus tôt un nourrisson qui était encore allaité. Akiro put ainsi profiter des mêmes soins que ce nourrisson nommé Kyo, qui devint bientôt son frère de lait, et qu'il considéra rapidement comme un frère à part entière.

Les années passèrent, les deux presque-frères grandirent et Akiro connut rapidement l'exclusion. Il avait des ailes et il pouvait voler, de plus, ses cheveux blancs sortaient de l'ordinaire, donc il était différent. Trop différent. Et seul, toujours, ou presque. Heureusement, il avait Kyo, et le directeur de l'orphelinat le considérait presque comme son fils.
Puis, après le mépris et le rejet apparut le respect. Ce qui était auparavant cause de mépris devint source de considérations alors qu'Akiro n'avait que six ans. Ce jour là, les orphelins se baladaient du côté des montagnes Gelidus Spiritus. Un pensionnaire âgé de dix ans avait fait un faux pas et tombait dans un gouffre. Il était vite tombé si bas qu'il était impossible de le secourir. Heureusement pour lui, il réussit à s'accrocher à un rocher. Il était cependant inaccessible.. Ce pensionnaire était peut-être le pire "tortionnaire" d'Akiro, qui était le seul à pouvoir l'aider. Notre jeune ami aurait pu le laisser mourir là pour se venger, mais il avait été plus ou moins élevé par le directeur de l'orphelinat, qui était un homme bon. Il plongea dans l'abîme et déploya ses ailes, puis il plana jusqu'au jeune homme. Là, il réussit à l'aider à remonter. Il fut accueilli en héros par les autres pensionnaires et commença dès lors à devenir de plus en plus populaire, ce qui n'était pas pour lui déplaire...

Une autre particularité étonnante qu'Akiro manifesta très tôt fut le fait étrange qu'il fût capable, peu importait la situation, de retrouver à coup sûr le chemin qu'il devait prendre... A cause de cette particularité, les autres pensionnaires l'appelaient "le Pathfinder", celui qui trouve le chemin. Beaucoup s'amusèrent de la similitude entre ce surnom et le nom de l'orphelinat. Akiro, lui, aimait ce surnom, tant et si bien qu'il finit par l'adopter comme étant son nom de famille. Il avait alors sept ans.

Cette période, qui dura au final huit ans, fut sans conteste la période où Akiro fut le plus heureux et le libre de tous soucis... Mais toute période doit se terminer un jour ou l'autre...Et, étrangement, les périodes les plus courtes sont celles où l'on est heureux...

Quand je me souviens de l'orphelinat, je ne me souviens presque que de rires et de joies, après mes six ans. Et je sais que pendant deux ans -et même pendant mes six premières années- j'ai été heureux. Bien entendu, à l'époque, j'ignorais tout du docteur Gyaku. Et peu m'importait de savoir pourquoi j'avais des ailes, ou si mes cheveux blancs étaient normaux ou non. Je vivais, simplement. Quand on est enfant, on ne pense pas au pourquoi du comment. Et c'est sans doute un des plus beaux cadeaux que l'on puisse avoir : l'ignorance. J'en ai encore joui pendant quelque temps, mais un événement vint  peu de temps après, qui commença lorsque je rencontrai cette fille.



Le jeune garçon qui semblait âgé d'à peine huit ans se baladait sans crainte dans la ville. Coast City n'est pas vraiment un lieu où un enfant de huit ans devrait traîner seul, en toute logique. Mais lui était différent. Il savait qu'il ne pourrait jamais se perdre nulle part. Et, de plus, si jamais des ennuis survenaient, il saurait se rendre inatteignable... S'il le voulait, bien entendu. Mais bon, il n'était pas vraiment un partisan de la fuite. Remarquez, la fuite pouvait être amusante, mais seulement si elle était avait lieu d'une certaine façon. Autrement, elle ne valait rien...

Enfin, bref, passons! Toujours est-il que le jeune garçon se baladait, presque inconsciemment. Il était jeune, il était insouciant. Il ne vit pas qu'un carrosse arrivait à vive allure.  Il ne réalisa que lorsqu'il entendit les chevaux hennir et renâcler et qu'il entendit un homme pousser un juron. Il se retourna et vit le danger auquel il était confronté. Il se jeta à terre et esquiva de peu les chevaux. Le carrosse s'arrêta, soulevant un nuage de poussière qui fit tousser le garçon. L'homme qui avait juré quelques instants plus tôt -le cocher, sans doute- descendit et demanda à l'enfant s'il allait bien. Alors qu'il s'apprêtait à répondre, il fut interrompu par une voix de jeune fille qui demandait d'un ton arrogant pourquoi ils s'étaient arrêtés au milieu de tous ces roturiers.

-Kristen ojou-sama, veuillez m'excuser! Mais il y avait ce jeune garçon au milieu de la route et... j'ai failli l'écraser!
-Peu m'importe ce roturier! Reprenez le chemin tout de suite!

Le jeune garçon se releva, énervé. Il avait envie de clouer le bec de cette gamine qui prenait les gens de haut. Se mettant bien en vue du carrosse, il effectua la révérence la plus provocante possible qu'il put imaginer et déclara d'une voix forte :

-Oh! Veuillez m'excuser, "Kris", de n'être qu'un simple mortel moins important que vois. Mais je suis sans doute beaucoup plus haut placé que vous! Sur ce adieu!

Sur ces mots, il se détourna et déploya des ailes blanches. Il sauta et s'envola, tel un ange, il disparut dans le ciel. Finalement, il ne s'était pas très amusé dans sa sortie plus ou moins... autorisée. Mais bon, au moins, il avait pris un peu l'air. Parfois, il trouvait l'atmosphère de l'orphelinat un peu lourde et difficile à supporter, malgré qu'il adorât cet endroit...

Quelques heures après être rentré à l'orphelinat, il eut la surprise de voir Mr Wayfinder lui demander de venir, ce qui était plutôt rare. Mais sa surprise fut encore plus grande lorsqu'il vit l'homme du carrosse de tout à l'heure, accompagné d'une jeune fille qui avait à peu près l'âge d'Akiro. Donc, c'était sans doute elle, la fameuse "Kristen ojou-sama". Mais si elle avait deux ans de plus que le jeune ange, c'était le maximum. Mais plus important, pourquoi étaient-ils là?

Il y eut une discussion que, je dois avouer, j'ai la flemme de retranscrire.  Mais apprenez donc ce qui se déroula après. Kristen était l'héritière des Einznbern, une famille influente, et, par sa présence, Akiro avait failli nuire à un rendez-vous important et il l'avait offensé par son impertinence. En contrepartie, Kristen voulait donc qu'Akiro devienne son domestique. Mais Mr Wayfinder préférait en laisser le choix à son protégé. En lui-même, sans doute espérait-il qu'Akiro refuserait, car après tout, il le considérait presque comme son fils.

-Je vais y aller. Je pense qu'il y a une autre autre raison à cette demande...  Et puis... Il semblerait que j'aie finalement trouvé un chemin, directeur.

Ainsi en fut-il décidé. Akiro rejoignit Kristen von Einznbern, officiellement, en tant que domestique, bien qu'il fut plus que cela...

Kris... Maintenant que j'y repense, nos relations ont bien mal débuté. On n'aurait jamais pu deviner la suite des événements en jugeant la situation initiale...  A l'âge de huit ans, je n'aimais déjà pas les personnes qui se donnaient un genre et qui prenaient les gens de haut. Ce que je lui fis bien comprendre, lors de ma première année à ses côtés. Néanmoins, au fil du temps, j'avais réussi à l'influencer. Elle se souciait un peu plus des autres que d'elle, petit à petit. Il y a cependant un point que je n'ai jamais concédé : l'appeler par son prénom entier. Elle insistait pour que je l'appelle "Kristen ojou-sama" -Mademoiselle Kristen- mais je persistais à l'appeler "Kris ojou-sama", jugeant que "Kristen" était un prénom assez moche. Cette appellation était certes sujet de dispute, mais c'était aussi une constante. Et au final, j'étais le seul à l'appeler comme ça, donc Kris avait fini par ne plus s'en formaliser en déclarant qu'il s'agissait d'une permission spéciale qu'elle m'accordait, étant son domestique préféré, selon ses dires. Néanmoins, je n'ai jamais effectué de tâches "domestiques". C'était juste une dénomination officielle. Il est vrai qu'être "l'ami d'Ojou-sama" n'était pas une véritable profession. Et, au final, je suis devenu plus qu'un ami. J'ai été tant de choses...


L'événement survint durant la douzième année d'Akiro, donc la treizième de Kristen von Einznbern. Vers cet âge-là, bien souvent, les héritiers des familles aisées sont la cible de prises d'otages, car l'âge de la puberté les définit souvent réellement comme les vrais héritiers, et donc comme les sources d'une rançon potentiellement énorme. Ce fut précisément ce qui arriva.

Akiro sortait d'une leçon d'escrime, qu'il avait demandée, comme en il en demandait chaque jour depuis deux ans. Quelque chose en lui lui disait qu'il valait mieux qu'il apprenne à combattre, que Kris courrait bientôt un danger, et qu'il devait tenter de la protéger. Donc il apprenait à combattre. Il avait rapidement acquis un très bon niveau en escrime et au maniement de la dague, malgré son manque flagrant de force. Il était évident qu'il n'aurait jamais une énorme force physique, mais il était taillé pour l'agilité et la vitesse. Il avait donc appris à axer son style de combat sur ces qualités plutôt que sur la force brute, comme les quelques gardes avec qui il s'entraînait...

Enfin, bref. Akiro sortait de sa leçon quand il eut le pressentiment que quelque chose n'allait pas. Il vola vers la demeure principal et fut choqué en voyant que quelques occupants de la demeure étaient morts et baignaient dans leur propre sang. Et tout à coup, il entendit Kris pousser un hurlement. Il connut un moment de panique avant de se ressaisir et de se diriger vers l'endroit d'où provenait le cri.

Kris était menacée par deux individus armés de couteaux. Akiro fonça sur eux mais l'un des deux fit un geste bizarre et l'ange se retrouva immobilisé. Il ne pouvait plus faire un geste. Des mages! Et il ne pouvait rien faire! Impuissant, il ne put que regarder Kris disparaître avec les deux individus.

Mais rapidement, sa paralysie se dissipa et il put à nouveau bouger. Sans perdre une seconde, il partit sur les traces des kidnappeurs. Heureusement, car il pouvait voler, il les retrouva rapidement et les suivit jusqu'à ce qu'ils s'arrêtent. Là, il atterrit lui aussi et se permit de se reposer un peu, car il avait volé sans retenue pendant près de six heures, ce qui était plus qu'il ne pouvait en supporter.

Il se força néanmoins à se relever. Il fallait qu'il profite de cette pause pour libérer Kris. S'il pouvait éviter le combat et libérer Kris, ils pourraient s'enfuir en volant, même si Akiro ne pouvait plus voler très vite. Donc il ne restait qu'à trouver son amie.

Après quelques minutes de recherches infructueuses, il réussit finalement à trouver Kris. Elle était ligotée à une chaise et était bâillonnée. Elle faisait face aux deux kidnappeurs, qui tournaient le dos à Akiro, donc elle lui faisait face aussi, mais ne le voyait pas car il était bien camouflé. Il attendait le bon moment pour agir donc se contenta pour l'instant d'écouter et de patienter.

Trente minutes plus tard, l'occasion se présenta à lui, lorsque les deux malfrats s'éclipsèrent. Il attendit encore une minute, pour être sûr, puis s'avança dans la pièce. Les yeux de Kristen s'agrandirent de surprise, puis elle tenta de dire quelque chose, mais échoua à cause de son bâillon. Akiro se dirigea vers elle rapidement et lui enleva le morceau de tissu de la bouche. Les yeux de la jeune fille brillèrent pendant que son ami se glissait derrière elle pour défaire les liens qui la retenaient.

-Aki? Qu'est-ce que... tu fais ici?
-A ton avis, Kris ojou-sama. Je suis venu pour te sauver.
-Idiot, c'est un pi...
-Un piège? Je m'en doutais. Mais je n'allais quand même pas rater une occasion pareille! Et le temps qu'ils reviennent, nous seront déjà loin. Fais-moi confiance. Kris.

Ce simple "Kris", prononcé d'un ton sans appel, sans l'habituel "ojou-sama" d'Akiro, calma la jeune fille. Son ami savait ce qu'il faisait. Il était là. C'était suffisant. Elle allait s'en sortir. Tout irait bien. Akiro était là.

Poussant un juron, le jeune garçon s'acharna sur les liens pendant une bonne minute, puis réussit à les défaire au moment précis où les mages réapparaissaient. Sans doute avaient-ils prévu ce moment car ils semblaient prêts à tuer. Sans hésiter, Akiro se dépêcha de finir de détacher Kristen et la saisit par le bras. Il lui hurla de bien s'accrocher et sauta par la fenêtre. Ils étaient au troisième étage du bâtiment. Des individus normaux auraient eu peu de chances de s'en sortir mais, à ce moment-là, Akiro déploya ses ailes, les élevant, lui et Kris, à l'abri de tout assaut possible.

Kris pleurait contre l'épaule d'Akiro. Il sentait les sanglots la secouer. Elle évacuait le stress, sans doute. Puis elle déclara, toujours pleurant :

-J'ai cru que je ne te reverrais jamais, Akiro!

Celui-ci l'enlaça jusqu'à ce que les sanglots se calment. Il était là, maintenant. C'était tout ce qui comptait. Ils avaient réussi à s'enfuir et étaient sains et saufs. Quand les sanglots eurent complétement disparus, mu par une impulsion, il l'embrassa. Au début, elle se raidit, puis se détendit et lui rendit son baiser. Ils restèrent ainsi pendant un instant qui parût durer une éternité, puis leurs lèvres se séparèrent. Akiro murmura :

-Je te protégerais, quoi qu'il arrive, Kris.

Ainsi, Akiro décida de jouer le rôle de garde de Kristen. Mais il savait que pour la protéger efficacement, il fallait qu'il apprenne la magie. Il n'avait pas d'autre choix. Aussi, quand ils furent rentrés, soit quelques heures plus tard, il entreprit, après s'être reposé, d'en apprendre plus sur la magie. Heureusement, la bibliothèque de la demeure abritait plusieurs ouvrages sur la magie. En les compulsant, il appris les bases, puis choisit de se spécialiser vers une magie originale. Il voulait protéger Kris des malfrats avant même qu'ils ne puissent l'approcher, donc les pièges semblaient être idéaux. Il entreprit donc d'apprendre la magie des pièges.

Pendant plus de quatre ans, il fut le garde du corps de Kristen. Il perfectionna le premier piège qu'il avait créé et en inventa d'autres, certains d'une efficacité un peu douteuse, mais il en avait eu envie sur le moment. Et ses relations avec la jeune fille s'approfondirent. Pendant cette période, on peut dire qu'Akiro fut heureux, notamment car il avait Kristen. Depuis l'épisode du rapt, il ne l'avait plus jamais appelée "Kris ojou-sama", se contentant de son prénom.

Souvent, quand ils en avaient assez, les deux jeunes gens, qui finirent par devenir deux amants, prenaient le large pour une journée et s'envolaient au gré des vents.

Cette période dura jusqu'au seizième anniversaire d'Akiro, à quelques jours près. Puis, un jour, Kris disparut sans laisser de traces. Elle s'était endormie aux côtés d'Akiro. Quand celui-ci s'était réveillé, il ne restait d'une feuille de papier avec un étrange symbole marqué dessus.

Il en parla aux parents de la jeune fille, qui le renvoyèrent sans ménagement. Ils ne l'avaient jamais apprécié et lui reprochaient cet échec. C'est de cette manière -plutôt brutale- qu'Akiro commença une nouvelle vie, bien qu'il ne l'aurait pas forcément voulu...

Kris... Je n'avais finalement pas su la protéger. Tous mes efforts, pour rien. Au final, j'en vins à penser que j'étais inutile. Un incapable. Je commençai à déprimer et à sombrer. Je n'avais plus guère de raisons de vivre, puisque Kris avait disparu. Et un jour, j'ai eu la sensation que je devais me reprendre. Elle était encore vivante, je me devais de la retrouver. A ce moment-là, j'ignorais que c'était Kris elle-même qui était la cause de cette sensation. Mais à ce moment-là, je commençais à reprendre peu à peu goût à la vie. Non, ma vie n'était pas fichue. J'étais déterminé à retrouver Kris coûte que coûte. Mais au lieu de la trouver, c'est cette guilde que j'ai trouvé... Et surtout, ce type, que je hais à jamais...


Quelque part, dans une taverne, trois hommes à la mine patibulaire entèrent en poussant violemment la porte. Tous les regards convergèrent vers les individus puis, les ayant jaugés, retournèrent à leur précédente occupation. Seul un des clients ne sembla pas plus perturbé que ça. Adossé à un mur,  sa chaise en équilibre, il semblait dormir, ou du moins se reposer. Les trois nouveaux arrivants se dirigèrent vers l'homme aux cheveux blancs, qui n'ouvrit les yeux qu'au moment où ils s'arrêtèrent à sa table. L'un des trois déclara sur un ton menaçant :

-Gamin, tu devrais dégager de là, t'es à la table de mes potes et moi. Donc si tu veux pas que je t'arrange le portrait, tu vas déguerpir d'ici et plus vite que ça!

L'individu se contenta de sourire ironiquement, montrant par là qu'il n'était absolument pas impressionné par les menaces de l'autre. Il posa brièvement sa main sur le mur derrière lui puis la ramena sur la table. Tout à coup, ses yeux se posèrent sur l'épaule d'un des compères. La respiration lui manqua. Ce symbole. Cela faisait six mois qu'il l'avait vu, mais il s'en souvenait parfaitement! Serait-il possible... Que la chance lui sourit enfin, après tout ce temps? Il fallait qu'il sache. Son regard se durcit. Le vrillant dans celui de l'autre individu, il articula froidement :

-Va. Te. Faire. Foutre. Ça te va comme réponse?

L'autre souffla d'indignation et lança un coup de poing, mais le jeune homme aux cheveux blancs se contenta de baisser la tête en claquant des doigts. Une légère langue de feu jaillit de l'endroit du mur qu'il avait touché auparavant et cueillit l'assaillant, qui fut propulsé un peu plus loin, à moitié K.O. Les deux autres chargèrent le jeune homme qui sortit une dague dont ne sait où et évita agilement les attaques. Pour l'instant, il n'avait pas envie de tuer. Il se contenterait d'assommer et de menacer. Mais si la situation changeait, il n'hésiterait pas...

Il se leva et projeta la table sur l'assaillant le plus proche pour éviter le coup de l'autre. Sachant qu'au corps à corps, contre des gars pareils, il avait peu de chances, il esquivait les coups et se contentait d'en rendre quelques uns par moment.

Finalement, il eut l'occasion qu'il guettait depuis le début du combat. L'un des deux commit une erreur et se jeta trop vite sur lui. Agilement, Akiro -puisque c'était bien évidemment lui- évita l'attaque en un pivot et donna un coup sec dans la nuque de son adversaire. Pour mettre K.O un adversaire, il n'est nul besoin de force. La précision et la vitesse suffisent. Ce type en fut la preuve même puisque le coup d'Akiro le mit hors-jeu. Il n'en restait plus qu'un. Agitant sa dague, Akiro s'avança calmement et demanda d'un ton apparemment calme :

-J'ai plusieurs questions. Tu vas y répondre, sinon, je vous tue, toi et tes petits camarades. Première question. Quelle est la signification de ton tatouage? Appartiens-tu à une guilde? Deuxième question. Est-ce que ce groupe a à voir avec divers rapts et enlèvements? Troisième question. Où est la base de ce groupe?
-D'accord, d'accord! Ce tatouage est le symbole de la guilde Expand Mirror. Je fais partie du groupe d'assaut de cette guilde. Ensuite, oui, la section d'assaut doit parfois effectuer quelques disparitions. Et l'une des bases est le laboratoire qui se trouve...


Lorsqu'il avait eut terminé d'extorquer les réponses au membre d'Expand Mirror, il l'avait assommé. Finalement, il ne les avait pas tués. Il était resté calme. Mais il était parti immédiatement. Et maintenant, il devait réussir à trouver un moyen d'entrer dans ce labo. Pour la première qu'il trouvait une piste depuis six mois, il n'allait pas la laisser s'échapper si facilement...


Le scientifique jeta un dernier coup d’œil sur ses rapports. Oui, tout semblait correct. Mais alors, pourquoi est-ce que ça ne marchait pas? Fallait-il chercher du côté des matériaux utilisés? Ou du protocole? Il y avait fatalement une inconnue dans le problème qui faisait que l'expérience se soldait toujours par un échec. Mais où? Il fallait qu'il trouve, sinon, les choses risquaient de mal se passer pour lui. Le docteur Gyaku pardonnait quelques échecs, mais passé un certain seuil, les scientifiques mettaient leur vie en jeu. Littéralement. Donc il n'avait plus droit à l'erreur...

Tout à coup, il entendit un bruit suspect. Sursautant, il  laissa tomber sa liasse de feuilles et se retourna. Il eut la grande surprise de voir un jeune homme avec... des ailes! Serait-il donc possible qu'il s'agisse du fameux RX-23, l'original? La première vraie réussite du PRIAM? Impossible!  Il avait disparu le jour même de sa naissance! Quelles étaient les probabilités pour qu'il vienne dans un des labos après tout ce temps? Probablement une sur dix millions, voire moins. Mais le cobaye ne semblait pas être venu ici pour une visite de courtoisie. Son visage trahissait une colère retenue avec difficultés. Que voulait-il?

-Toi, là. Emmène-moi à ton chef de labo. J'ai à lui parler.

Apparemment, il ignorait tout de l'expérience. C'était une chance! S'il lui ramenait le cobaye original, Gyaku lui pardonnerait sûrement son échec pour l'autre expérience. Alors, sans dire un mot, il se retourna et commença à avancer, suivi par RX-23.

Akiro suivait le scientifique qu'il avait trouvé juste quelques minutes après son infiltration. Certes, il savait déjà où aller, mais il se disait qu'il valait mieux ne pas dévoiler tous ses atouts, surtout pas un atout comme celui-là. De temps en temps, il entendait le scientifique murmurer des mots comme "Gyaku" ou "RX-23", mais ces murmures lui semblaient vides de sens, donc il choisit de les ignorer...


Après plusieurs minutes de marche, le scientifique ouvrit une porte qui donnait sur un bureau des plus banals, à première vue. Mais j'eus rapidement une mauvaise surprise lorsqu'un hologramme apparut. Je n'oublierais sans doute jamais le visage de cet homme. Le Docteur Gyaku. Celui qui prétendait être mon "créateur".  Il est impossible d'appeler l'échange que nous avons eu un "dialogue" quelconque. Mais c'est à ce moment-là que j'ai pu me procurer les rapports d'expérimentations me concernant. J'en ai appris bien plus que je ne le désirais sur le PRIAM... Et sur moi-même.

Quelques jours après cela, comme si ma visite au laboratoire avait déclenché un interrupteur, j'ai rencontré celui qui se nommait encore CRK-23 à l'époque. Nous nous affrontâmes, mais il possédait une épée et une magie bizarre. Il m'infligea une simple blessure, puis disparut en me laissant son épée, comme un cadeau empoisonné. Ses derniers mots furent "Je m'appelle Kairo Redpath... Je suis ton double et ton contraire, ton complémentaire. Tu es le yin, je suis le yang. Il est juste que je me serve de ton identité. Et mon chemin sera rouge, rouge de sang..."

J'ai gardé l'épée. Plus, j'ai décidé de rejoindre une guilde. Une guilde blanche, car je voulais détruire les guildes noires. Le nom d'une guilde qui commençait à se faire connaître, alors qu'elle agissait dans l'ombre, parvint à mes oreilles. Fire Chain. Enchaîner les criminels au cœur de l'enfer me semblait être une excellente motivation. A l'âge de 17 ans, je rejoignis la guilde.

Je fis souvent équipe avec Natsuki Fireblot pour des missions, tant et si bien qu'en moins d'un an, nous étions tous deux pressentis pour le rôle de futur maître de la guilde. Mais à la mort du précédent, je refusais le poste.  j'étais âgé de 19 ans lorsque je proposais cette mission d'infiltration. Je savais que je risquais mon âme sur cette mission de longue durée, mais je continuerais à remplir cette mission jusqu'à ce qu'au moins un de mes objectifs -sabotage, information- soit atteint. J'étais prêt...

Dans une galaxie lointaine, très très lointaine, un petit village gaulois résiste encore et toujours à l’envahiss… AÏE ! MAIS CA FAIT MAL, AKIRO, ESPECE D’ENFOIRE ! BON, EUH… OK, je reste sérieux…

Bref.  Revenons à nos moutons. J’en étais où, moi ? Ah oui, dans une galaxie lointaine, quelque part dans l’espace, un alien donne un cours à ses élèves. Sujet du jour : la vie sur une autre planète. Pour bien décrire la forme de vie dominante, le professeur  a, il y a bien longtemps de cela, effectué un prélèvement à distance sur un être humain lambda. Lorsque le cours commence, une double-hélice s’enroule sur le tableau. L’ADN, composante de la vie. L’ADN est contenu dans le noyau des cellules.
Bon, tout le monde, je suis sûr que vous connaissez tous parfaitement toutes vos leçons sur l’ADN, les cellules et la multiplication cellulaire, donc on va accélérer un peu, vous voulez bien ? Oh, et puis, pourquoi je vous le demande, puisque vous n’avez pas votre mot à dire ? Let’s  go !

Les cellules se sont différenciées et, dans les gênes de l’être humain, on peut déduire son apparence. Commençons donc. Il semble assez grand. Environ 1m90. Des muscles finement taillés, un corps mince, souple et leste. Un individu masculin, au vu de son entrejambe.

Puis ses muscles sont recouverts de peau. Une peau blanche. Pas pâle, mais pas très foncée non plus. Remarquez tout de même un léger hâle de peau, qui lui évite d’avoir une peau de la couleur du papier. En réalité, il n’y a pas vraiment de mots pour décrire cette couleur. Une sorte de teinte de rose qui n’en est pas tout à fait, dirons-nous. C’est sans doute la description la plus appropriée.
Maintenant, on va s’intéresser plus en détail à une partie importante de l’anatomie d’un humain : le visage. Celui du spécimen étudié est assez fin, avec un menton bien aligné avec l’ovale du visage. Des joues ni trop rebondies, ni trop creuses, comme le reste de son corps. Une bouche qui se réduit apparemment en une mince ligne, dont la couleur se confond presque avec celle du visage. Un nez droit, assez court. Des yeux d’une étrange couleur violette, teintée de reflets rouges. Des yeux qui semblent capables d’exprimer toutes les nuances de n’importe quel sentiment. Ils sont rehaussés par une mince ligne de sourcils. Aux côtés de ce visage se trouvent deux oreilles plutôt discrètes, dont le lobe est caché par les cheveux. Des cheveux, étrangement, de couleur blanche! Comme la neige. Apparemment naturellement ébouriffés, de façon à ce qu’ils soit en partie plaqués, puis remontent par pointes, ils font croire que l’individu est un albinos, ce qu’il n’est pourtant pas. Puisque cette couleur est inscrite dans son code génétique, ce n’est pas une teinture ou quoi que ce soit d’autre. Elle est donc naturelle. Mais le gêne responsable de l’albinisme n’est pas altéré, donc il n’y a pas d’erreur possible.  Malgré ses couleurs étranges, il est normal.

Enfin, dernier point important, qui n’est clairement pas le moindre, cet individu possède des ailes. Deux longues ailes blanches qui le font penser à un ange. Elles ont une envergure de plus de trois mètres, et semblent plus duveteuses que la neige la plus poudreuse. Elles doivent glisser dans l’air comme un coussin d’air sur de la glace. Mais la question qui se pose est : tous les habitants de cette planète possèdent-ils une paire d’ailes ?

Le cours se termine sur cette question, dont la réponse est évidemment ‘’non’’. Mais ils ne peuvent savoir que, lors de leur prélèvement aléatoire, ils étaient précisément tombés sur l’un des seuls humains ailés qui existe dans ce monde.

Et, bien évidemment, il est des choses qu’ils n’ont pas vu, ayant uniquement étudié son évolution génétique. Nous allons commencer par les stigmates qui marquent son corps. Pour un individu aussi jeune, il possède une belle collection de cicatrice. Aucune des blessures qu’il ait jamais reçue n’a été réellement grave, mais quelques unes l’ont bien marqués. Les cicatrices notables sont une cicatrice double en forme de « X » au niveau de son bras droit, une fine marque –souvenir d’un coup d’épée- sur l’épaule gauche ainsi qu’une belle balafre au niveau du torse. Il en possède quelques autres, mais aucune autre ne mérite d’être mentionnée ici.

Il possède aussi des tatouages. Le premier tatouage que tous peuvent remarquer est celui qu’il arbore sous l’œil gauche. Trois triangles de tailles variables, adjacents les uns aux autres, qui forment un symbole dont nul ne connaît la signification. Peut-être même pas lui-même.  Mais toujours est-il qu’il possède ce tatouage, en plus d’autres. Le deuxième tatouage important est le « yin » qu’il possède au niveau de son omoplate droite. Un tatouage particulier puisqu’il le lie à son alter-ego.
Son corps arbore aussi deux autres tatouages, tous deux sont des symboles de guilde. Le plus récent se trouve à l’intérieur de son avant-bras gauche. La marque du Dark Chess. L’autre en est l’opposé : le tatouage des Fire Chain, qui se situe sur toute l’étendue de la première moitié de son avant-bras droit, bien qu’il soit toujours dissimulé.

Ce tatouage est dissimulé par une chaîne blanche enroulée autour de son poignet. Cette chaîne, symbole de son véritable rang, est elle-aussi dissimulée en permanence, par une mitaine blanche. Bien évidemment, une autre mitaine blanche sur l’autre main complète la paire. Sur cette deuxième mitaine apparaît aussi une chaîne noire bien connue : la chaîne des Bannis des Fire Chain.
Enfin, il reste un dernier point sur lequel nous intéresser : son habillement. Il est à savoir qu’Akiro possède deux « modes » d’habillement : le mode « normal » et le mode « combat ». En mode « normal », Akiro porte généralement un pantalon et une chemise assez ample, les deux étant souvent de couleur noire, sur lesquels il porte une veste en jean possédant un bon nombre de poche. En mode « combat », il arbore un justaucorps sans manche blanche possédant quelques bandes noires, ainsi que son pantalon noir. Par-dessus son justaucorps, il porte une longue veste blanche qui maintient souvent ses ailes cachées.

Sur son avant-bras droit, il a placé un étui qu’il n’enlève jamais contenant sa dague, ce qui lui permet de s’en saisir dès qu’il le veut. A son côté droit pend une épée entièrement noire. Il la manie de la main gauche.

Akiro Pathfinder... Très difficile de décrire le personnage en peu de mots... Comme tous, Akiro est un être complexe. Et heureusement, car une personne monochrome est trop banale pour être décrite! Alors... par où commencer? Par les qualités? D'accord.
Akiro est quelqu'un de calme. Toujours calme, en apparence du moins, il est quasiment impossible de savoir à quoi il pense. Réfléchi, ses actes ne seront jamais le fait de la précipitation, mais d'une longue analyse de la situation, comme un grand stratège, qu'il est d'ailleurs : fin tacticien, il peut élaborer une stratégie en quelques instants, et s'il ne prévoit pas tout, ce n'est pas très grave, car il dispose d'une grande faculté d'adaptation, ce qui fait que même s'il est surpris par quelque chose, il retombera (presque) toujours sur ses pattes.
Malin, il sait se servir de sa cervelle, mais n'est pas pour autant le plus intelligent du monde, c'est juste qu'il sait faire fonctionner sa cervelle quand il faut. Il aime aussi l'utiliser pour résoudre des énigmes, son passe-temps favori. Et de même qu'il adore résoudre des énigmes, il adore relever des défis et se surpasser, pour toujours s'améliorer.
Très déterminé, quand il décide de faire quelque chose, il n'abandonnera pour rien au monde, même si ça lui prend énormément de temps. Quand il se fixe un objectif, il fera tout pour le remplir et ne cédera que si plus rien n'est possible... Mais c'est rare, car il déteste abandonner ou fuir. Et d'autant plus que, s'il y a plus de difficultés, le défi n'en sera que plus grand à relever, et donc la fierté de l'avoir surmonté sera d'autant plus grande. Et il s'en sortira bien meilleur qu'avant le défi.
Pour lui, tout est une source d'amusement. Non, pas d'amusement avec forces cris ou autre, je  rappelle que c'est un mec discret! Non, chaque situation l'amuse, mais vous le verrez rarement s'esclaffer comme une baleine. Souvent, il a l'air arrogant, et cette pseudo arrogance a souvent pour conséquence d'énerver les interlocuteurs de l'ange. Et c'est d'observer ces réactions qui amuse le jeune homme.
Pour lui, chaque rencontre peut être le lieu d'un "affrontement" mental. C'est pour cela qu'il cherche toujours à provoquer ses interlocuteurs, pour s'assurer un certain ascendant et un ou deux coup d'avances, on ne sait jamais...
Solidaire, de même qu'il n'abandonne jamais le but qu'il se fixe, il n'abandonne jamais ses camarades, même s'il ne les apprécie pas particulièrement. Pour lui, l'amitié, c'est sacré ou, à défaut, la guilde. Bon, quand il est en infiltration, il fait mine de transférer ses sentiments envers les Fire Chain vers la guilde qu'il infiltre, mais ce n'est qu'une façade, une de plus dans la panoplie du maître des pièges.
Autre chose à noter chez Akiro : sa passion pour le vol. Non, il n'est pas cleptomane, je vous rappelle qu'il a des ailes et qu'il peut voler. Et il adore ça. Voler le soulage de ses problèmes pour quelques temps et le distrait. C'est la seule chose qui lui vide l'esprit quelques instants, avec la lecture.

Bon, nous avons vu quelques unes de ses qualités (toutes les donner serait beaucoup trop long et j'ai pitié de vos pauvres yeux). Passons maintenant à ses défauts. Heureusement qu'il en possède, d'ailleurs, car un humain sans défaut est trop fade...
Premièrement, il est souvent trop sûr de lui. Ce n'est pas vraiment de l'orgueil, c'est plutôt un surplus d'assurance. Bon, ok, appelez ça "orgueil" si vous voulez! Et tout le monde sait que l'orgueil est un péché mortel... Dans le cas d'Akiro, peut-être pas mortel, mais il peut porter à conséquence.
Son imperturbabilité est également considérée par certains comme un trop plein d'orgueil. Néanmoins, dans la plupart des cas, cet orgueil apparent n'est qu'une façade, comme son imperturbabilité, qui dissimule ses vrais sentiments.
Son deuxième plus grand défaut est son goût de la solitude. Solitaire, il ne recherche pas forcément la compagnie des autres, d'autant plus qu'il pense que les autres ne veulent pas forcément de la compagnie de quelque de si étrange... (Enfin, il ne pense qu'il est un monstre que quand il fait une crise de pessimisme...)
En troisième défaut, on peut citer le fait qu'il soit parfois en relation avec son alter-ego, c'est à dire qu'il exprime par moment non pas ses émotions propres mais celles de son double. Ce qui est parfois ... déstabilisant. Schyzo? Loin de là! C'est simplement que le lien entre Akiro et son alter-ego se manifeste parfois... Et, dans la même veine, parfois, l'alter-ego, utilise ce lien pour rendre Akiro pessimiste. Généralement, Akiro parvient à l'ignorer, ce qui lui donne à ces moments l'air d'être ailleurs, comme quand on entend un bourdonnement dans son oreille. Et quand il est entièrement concentré, il l'ignore entièrement. Mais parfois, il lui arrive de céder à cette vague de découragement, dans ce cas, mieux vaut ignorer ses paroles le temps qu'elles ne cessent, ce qui est assez rapide.
Akiro peut aussi sembler assez manipulateur. Généralement, il arrive à vous mener dans la direction qu'il voulait sans que vous vous doutiez de rien. Assez bon psychologue et observateur, il se fera rapidement une idée générale assez véridique de vous. Après quoi, il pourra utiliser diverses méthodes pour arriver à ses fins... Flatteries chez les vantards, provocation chez les sanguins, il sait généralement y faire.
Souvent, Akiro considère qu'il n'a pas véritablement droit au bonheur. Et par bonheur, il entend le bonheur absolu. Ce qui peut parfois être assez... déroutant.
Puisqu'il est assez protecteur, il a tendance à se mettre en avant, ce qui l'amène à souvent être blessé. Il se considère comme une sorte d'avant-garde, que ce soit en posant des pièges en embuscade ou en se mettant en avant en combat.
En bref, Akiro est quelqu'un de très complexe, avec ses qualités comme ses défauts, qui n'est peut-être pas très très sociable mais qui est fidèle à ses amis et à sa vraie guilde, et qui est quelqu'un de très sympa quand on le connaît vraiment.

○ Qui est le personnage sur ton avatar :  Byakuran, du manga Katekyo hitman Reborn.
○ Veux-tu un rang sous ton avatar : Oui, j'aimerais bien : L'émissaire de l'au-delà.

Code:

[color=#999999] L'émissaire[/color] de l'au-delà.

○ Prénom :  Adrien
○ Ton age : 18 ans

○ Où as-tu découvert F.T.R :  Disons que j'y est été traîné x).
○ Qu'est-ce qui t'a attiré dessus : L'envie de revoir certains fous!
○ Veux-tu avoir accès à la zone Hentai/Yaoi/Yuri : Pourquoi pas?
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